Le 15 septembre à la Maison Blanche, Donald Trump et Benyamin Netanyahou, en difficulté dans leur politique intérieure signaient un accord commercial qualifié d’historique. Il est le symbole d’un rapprochement économique – pour l’instant – entre Israël, les Emirats arabes unis et Bahreïn. Cet accord d’« Abraham » est vécu comme une trahison par les Palestiniens.

Alors qu’en Italie des mesures de confinement ont été ordonnées dans tout le pays, les Français se questionnent quant à la gestion du virus sur le territoire et sur les différentes mesures qui ont pu être adoptées depuis le début de la pandémie. Reportage.

Le 5 décembre marquera peut-être le début d’une nouvelle gronde sociale contre le Gouvernement Macron. La SNCF, la RATP, les avocats, les étudiants, tous seront mobilisés jeudi pour dénoncer leurs conditions. Une convergence des luttes inédite à laquelle le Président et son Gouvernement risquent de ne pas pouvoir échapper malgré leurs récents efforts. Convergence des luttes certes, mais pas des opinions. A une semaine du mouvement, un sondage d’Elabe montre que 53% des personnes interrogées éprouvent de la sympathie ou soutiennent le mouvement, contre 64% il y a une semaine. Un mouvement moins soutenu donc, mais pour les syndicats de la RATP, la mobilisation s’annonce, malgré tout, au moins aussi forte que celle du 13 septembre. Le secrétaire adjoint de l’UNSA-RATP explique quant à lui qu’il est « prêt à tenir jusqu’à Noël s’il le faut ». Pour tenter d’apaiser la situation, Edouard Philippe a reçu différents syndicats afin de discuter de la réforme des retraites et semble prêt à faire des compromis. Mercredi, il s’est dit « ouvert » à ce que la première génération concernée par les retraites ne soit plus la génération 1963.